Du 7 février au 20 mai 2018, l’Institut d’art contemporain de Boston présente l’exposition « L’Art à l’ère de l’Internet, de 1989 à Aujourd’hui » qui examine l’influence radicale d’Internet sur la façon dont l’art, de la peinture au travail en ligne, est conçu, partagé et reçu.
« L’Art à l’ère de l’Internet, de 1989 à Aujourd’hui » examine comment l’Internet a radicalement changé le domaine de l’art, en particulier dans sa production, sa distribution et sa réception. L’exposition comprend un large éventail d’œuvres à travers différents médiums – peinture, performance, photographie, sculpture, vidéo et projets Web – qui étudient tous les effets étendus d’Internet sur la pratique artistique et la culture contemporaine. « L’art à l’ère d’Internet, de 1989 à aujourd’hui » est organisé par Eva Respini, Directrice Artistique du Barbara Lee, avec Jeffrey De Blois, commissaire associé.
Les thèmes explorés dans l’exposition comprennent des idées émergentes sur le coprs humain ainsi que des concepts sur son augmentationd; Internet en tant que lieu de surveillance et de résistance; la circulation et le contrôle des images et des informations; des possibilités de nouvelles subjectivités, de communautés et de mondes virtuels; et de nouvelles économies liées à la visibilité initiées par les médias sociaux.
L’installation sonore et vidéo « Imagination, dead imagine » de Judith Barry est une référence à l’une des formes les plus reconnaissables du minimalisme, le cube. L’existence humaine face à une catastrophe écologique est remise en question avec des œuvres de VR telles que « View of Harbour » de Jon Rafman. « Surface Tension » de Rafael Lozano-Hemmer est une installation interactive où l’image d’un œil humain géant suit l’observateur avec une précision orwellienne.
« L’Art à l’ère de l’Internet » présente le travail d’un groupe international d’artistes intergénérationnels, dont Judith Barry, Dara Birnbaum, Harun Farocki, Josh Kline, Lynn Hershman Leeson, Trevor Paglen, Nam June Paik, Thomas Ruff et Frances Stark. Hito Steyerl, Martine Syms et Anicka Yi.
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