Jusqu’au 26 mai 2018, Aimee Friberg Exhibitions présente « Still Life », la deuxième édition d’une exposition de l’artiste basée à San Francisco, Rhonda Holberton, à la Transfer Gallery de New York.
Comme les environnements virtuels et les robots autonomes s’infiltrent dans nos maisons, et que l’omniprésence d’appareils électroniques entre nos mains modifient le rôle du corps dans tous les domaines – de la vie et du commerce, « Still Life » est la tentative de Holberton de redécouvrir la valeur du corps biologique à travers la question du travail et la transformation matérielle.
L’exposition présente une installation vidéo en réseau, des impressions issues de la réalité augmentée, une pièce tapissée de textures dérivées des techniques de l’image de synthèse, de la poussière d’or récupérée par Holberton dans la nature californienne, des larves de moustiques cultivés dans le sang de l’artiste, et des mannequins récupérés lors de la liquidation de l’enseigne American Apparel. Au total, l’ensemble de ces travaux et objets tissent un document narratif celui de l’artiste donnant un sens à sa vie et la nôtre dans un paysage de plus en plus dématérialisé.
Comme le suggère le titre « Still Life », cette exposition considère la relation entre le calme et l’activité, l’inanimé et l’animé, dans la vision d’un monde contemporain submergé. Tandis que la commande de natures mortes était autrefois un symbole de statut, cette tradition lente se perpétue maintenant dans de multiples flux.
« Still Life » présente des histoires et métaphores d’objets matériels ainsi que du corps humain pour cristalliser les récits disparates mais totalement connectés à notre temps : la technologie numérique, le réchauffement climatique, la religion et les politiques sociales et identitaires.
Plus d’informations ici
1/ Installation view, Rhonda Holberton, « Still Life », 2017, Aimee Friberg Exhibitions
2/ Rhonda Holberton, /no stats the same, 2017, Digital video, sound, frosted acrylic, Variable dimensions, Edition of 3 + 1 AP