How much wood would a woodchuck chuck if a woodchuck could chuck wood?

Une planche de bois appuyée sur un mur retenu à sa base par une pierre, l’assemblage assez brut, semble s’animer subtilement quand la lumière décroit, comme si un rayon de soleil traversant une frondaison venait caresser la surface  de la planche. Comme si le bois était traversé par un flux lumineux, larmes brillantes et mélancoliques. On cherche alors la source lumineuse qui semble en fait émaner de l’intérieur de l’objet. La pierre provient de la ville de Blois, ramassée à proximité du plus vieux bâtiment de la ville, un donjon du XIeme siècle. L’artiste travaille sur la question des territoires, des flux qui les traversent ainsi que les strates d’histoires qui s’y accumulent. Il opère en faisant des rapprochements d’éléments trouvés avec des formes contemporaines, créant ainsi un langage poétique qui interroge différentes périodes de l’histoire et notre perception du territoire et de la réalité. Le bois, la pierre et les nouvelles technologies sont ses matériaux de prédilection.

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