Le titre « CrossWorlds » (mondes croisés) évoque cette pratique « in situ », quand l’œuvre s’inscrit dans l’univers existant, instaure un dialogue avec son environnement, le complète ou le détourne. CrossWorlds symbolise aussi le croisement des deux images, deux mondes contrastés. Le mot CrossWorlds fait l’allusion au «crossword», qui désigne en anglais « mots croisés », et joue ainsi sur la similitude visuelle et fonctionnelle entre grilles des mots croisés et les TAGs. Le projet CrossWorlds a débuté en 2006 au Musée Guggenheim de Bilbao. En collaboration avec la Fondation scientifique LEIA Olga Kisseleva a créé un programme qui permet d’encoder l’information (image, texte, son, commande…) laquelle se dévoile ou se met en mode de fonctionnement au simple passage d’un téléphone portable allumé devant le TAG. Dans un premier temps, l’artiste s’est servie de cette technologie pour créer un parcours à travers le Musée Guggenheim.
«Chronography est la nouvelle version de la série CrossWorlds essentiellement construite par la superposition des certains instruments de mesure de l’espace et celles du temps. »