En tant que tentative de représentation binaire de sons organiques complexes – bruit, langage et musique – l’installation est programmée à rechercher en permanence le spectre radio et l’analyser de manière algorithmique. Les sons reçus sont recréés avec des clics et des bruits produits par 64 relais électromécaniques. Ce processus de réduction sonore et de tramage produit une copie qui porte encore une partie des informations originales du son (rythmes, densités et timbres), mais qui est suffisamment vague pour être proprement comprise de nouveau. La pièce remet en question la perte de sens dans les transformations numériques, ce qui conduit souvent à des interprétations bizarres et à des malentendus dans notre société.
Développé au et avec le Centre Avatar de la Coopérative Méduse à Québec (CA), dans le cadre d’une résidence des Pépinières européennes et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Un grand merci à LA CHAMBRE BLANCHE.