SON PARCOURS
Critique d’art et commissaire d’exposition, Dominique Moulon a étudié les arts visuels à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art (ENSA) de Bourges et est titulaire du Diplôme d’Etudes Approfondies en esthétique, sciences et technologies des arts de l’Université Paris 8. Il est membre de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH), de l’Association International des Critiques d’Art (AICA) et du Prix Opline pour l’art contemporain en ligne. Fondateur du site MediaArtDesign.net et initiateur du MoocDigitalMedia.paris, il écrit des articles pour Art Press, Digital MCD, The Seen, Neural et est aussi le Directeur Artistique de la media art fair Variation (Show Off). Dominique Moulon enseigne les digital médias à l’Ecole Professionnelle Supérieure d’Arts Graphiques (EPSAA) de la Ville de Paris, à l’Ecole de Communication Visuelle (ECV) et la Parsons (The New School for Design). Il a aussi été invité à plusieurs reprises par la School of the Art Institute (SAIC) de Chicago, l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA), au Fresnoy (Studio national des arts contemporains) et au sein de l’Universités Paris 8. Auteur des ouvrages Art Contemporain Nouveaux Médias et Art et Numérique en Résonance, il poursuit des recherches au sein du laboratoire Art & Flux (CNRS) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne tout en préparant un prochain livre s’articulant autour des relations entre art, numérique et société. En tant qu’expert des cultures numériques, il est aussi sollicité par des entreprises comme SFR, Accenture, Drouot, Renault, l’Oréal, Google, Axa ou Landor.
À PROPOS DE SON COMMISSARIAT ARTJAWS : VARIATION – ARTJAWS MEDIA ART FAIR
À travers une scénographie ouverte et propice aux dialogues improbables, Variation – ArtJaws Media Art Fair documente le monde dans ses frémissements, des plus spectaculaires aux plus intimes, avec les œuvres de ces artistes contemporains numériques qui souvent se jouent des nouvelles technologies, les détournent et créent de nouveaux usages. À la fin des années soixante, une réelle effervescence s’articule autour de la convergence des arts et technologies que des projets, groupes, ou événements mettent en lumière. S’intitulant Art and Technology Program à Los Angeles, Experiments in Art and Technology à New-York ou Cybernetic Serendipity à Londres, ils ont pour point commun de ré-envisager les relations des artistes avec les environnements technologiques de leur temps. C’était l’époque du mouvement avec le cinétisme comme du temps réel en art vidéo, des tendances que les artistes aux cultures open sources d’aujourd’hui réactivent autrement. Car le médium digital, au fil de ces cinquante dernières années, n’a cessé de “contaminer” les médias artistiques de sa proximité en s’immisçant dans nos mondes comme dans nos vies à toutes et à tous. Au point que nous avons perdu toute notion d’échelle tant nos outils de mesure se sont “numérisés” au profit des data dont on ne sait plus exactement qui les contrôle. Tel des lanceurs d’alertes, les artistes d’aujourd’hui nous informent des fluctuations d’un monde dont nous observons jour après jour les changements d’échelle. Des artistes s’en approprient des fragments tandis que nous, nous nous réapproprions le travail que des robots ne sauraient traiter. L’édition 2017 présentera une quarantaine d’artistes français et internationaux, une centaine d’œuvres ainsi que deux salles dédiées à la présentation de ces trois expositions fondatrices de l’histoire de l’art contemporain numérique