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« Dystopia » une série de concerts performances audiovisuels, avec Magali Daniaux et Cédric Pigot, le 26 mai 2017, à la galerie Plateforme Paris.

© MERYL AMPE

© Cedric Pigot et Magali Daniaux

Le 26 mai 2017, Plateforme Paris présente « Dystopia » une série de concerts performances avec Meryll Ampe, Michel Guillet, Nicolas Gimbert, Valery Poulet, Cedric Pigot et Magali Daniaux.

Au programme de cette soirée, quatre performances marquées du double sceau de l’expérimentation et de la performance. Méryll Ampe établit des liens entre sa pratique musicale et plastique où se concentrent les notions de matérialité et de physicalité du son. Son travail se décline sous plusieurs formes : compositions, concerts, installations, sculptures. Elle utilise des matières acoustiques, brutes, des « field recordings » captés dans son quotidien. S’y ajoutent des outils de traitements électronique et analogique, des micros, des K7 … La manière dont elle fait évoluer ces dispositifs permet de générer résonances, tensions, ruptures, reliefs et ponctuations Meryll Ampe conçoit ces concerts comme une sorte de « plan-séquence ».

Michel Guillet présentera un live sonore électroacoustique aux accents bruitistes, qui doit autant aux débuts de la musique concrète qu’aux expériences-bruits plus contemporaines. En général, son travail s’articule autours la création de séquences sonores assemblées de manière très précise. Ces dernières agissent en interaction et en tension, créant un espace dessiné souvent riche en densité et caractérisé par un mouvement perpétuel.

Le duo Nicolas Gimbert (artiste multimédia et musicien) et Valéry Poulet (musicien) poursuivront avec un live sonore visuel basé sur la question de la relativité de la nature et sa domestication à outrance. Chaque concert du duo laisse une grande part à l’improvisation et à la spontanéité.

Enfin le duo Magali Daniaux & Cédric Pigot présentera sa performance « The Diluted Hours ». Ce dernier est le projet artistique développé par Magali Daniaux et Cédric Pigot en Alaska pendant 2 ans qui réunit plusieurs médias (la performance, la poésie, la photographie, l’enregistrement sonore et la vidéo) pour coder une unique trace bio-matérielle, une « anomalie archéologique » ressemblant à un enregistrement à la fois géologique et musical.

Site internet de Plateforme Paris ici