Evelina Domnitch / Dmitry Gelfand / Jean-Marc Chomaz, Luminiferous drift, 2017
La verse, Boutigny sur Essonne, 2014. © Sylvain Gouraud
Du 2 février au 3 février, la Chaire « arts & sciences » de la Fondation Daniel et Nina Carasso, l’École polytechnique et l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs présente « Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être » son premier évènement ouvert au public à la Cité Internationale des Arts faisant dialoguer arts, sciences et société pour imaginer demain.
« Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être » propose un moment de dialogue renouvelé entre artistes, scientifiques, penseurs et grand public. À travers des rencontres, des ateliers participatifs et des expérimentations partagées, se dessine la volonté d’outrepasser les frontières entre experts, spécialistes, créateurs et novices. L’évènement proposera une expérience inédite pendant 36h en continu avec la participation de centaines d’artistes, chercheurs et groupes de travail d’horizons géographiques et disciplinaires très variés.
Au cœur du projet : réunir, au sein d’espaces de travail, des groupes de personnes et collectifs hétérogènes autour de questions urgentes de notre monde contemporain. Ils investiront plusieurs espaces de la Cité internationale des arts à Paris, lieu de vie ouvert au dialogue entre les cultures, en invitant les visiteurs à réfléchir sur le présent et à esquisser ensemble des voies d’avenir. Le fil conducteur de ce foisonnant programme est l’univers romanesque de The Compass Rose (1982), un recueil de nouvelles de l’auteur américaine de science-fiction Ursula K. Le Guin.
Au programme, des studios, ateliers et laboratoires de recherche et de création, animés par des collectifs interdisciplinaires au travail sur des questions de société liées à l’environnement, la santé ou l’éducation. Des conférences en continu autour du thème « Futurologies convergentes », visant à dessiner un horizon de pensée de ce que nous tenons à voir exister dans le futur. Des oeuvres ont aussi été spécialement conçues pour l’événement par Otobong Nkanga, Yaïr Barelli, Koki Tanaka, Jochen Dehn. Enfin la Discontrol Party est un dispositif produit par Samuel Bianchini qui fait se rencontrer deux mondes : celui des technologies de surveillance les plus évoluées et celui de la fête. La salle de spectacle devient, le temps d’une nuit, une salle de contrôle surdimensionnée.
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