Du 02 juin au 1er octobre 2017, l’EDIS qui soutient depuis 2012 l’art des nouveaux médias organise l’exposition Hortus 2.0. Répartie sur plusieurs sites au cœur d’Avignon, la manifestation installe son épicentre au Musée Louis Vouland pour rayonner sur deux lieux, la chapelle Saint-Charles et le Musée Angladon – Collection Jacques Doucet. Une performance sera également présentée à la Collection Lambert lors des journées du patrimoine.
Le jardin et ses multiples merveilles et métamorphoses artistiques en sont le fil rouge, en écho aux fresques du Palais des Papes et aux jardins, souvent secrets, d’Avignon. Ce thème nourrit les différentes appropriations artistiques et donne au public l’occasion d’une rencontre entre les richesses patrimoniales de la Ville.
Composant un parcours sensoriel original, l’exposition au Musée Louis Vouland met en scène une trentaine d’œuvres dont certaines sont spécifiquement créées à l’occasion de cette exposition. Les artistes présentés, de renommée nationale et internationale, questionnent notre idée du jardin, au foisonnement et à la vulnérabilité de la nature. Ils explorent les potentialités des nouvelles technologies et de la recherche scientifique pour créer des œuvres matérielles ou immatérielles, interactives ou génératives.
Dans le chœur de la Chapelle Saint-Charles, EDIS, en coproduction avec Seconde Nature, Hexalab, présente « Pleasant places », une installation vidéo monumentale de l’artiste italien Davide Quayola, qui transforme une parcelle de nature en une pure abstraction mouvante, spectaculaire et immersive. Au Musée Angladon – Collection Jacques Doucet, Vincent Broquaire déroule son univers graphique, drôle et surprenant, en faisant découvrir les Micro-mondes technologiques qui peuvent se cacher derrière de simples plantes. Le duo Scenocosme présentera l’oeuvre « Akousmaflore » représentant un jardin composé de véritables plantes musicales réactives à nos frôlements. Miguel Chevalier présentera un ensemble d’oeuvres prenant sources dans l’histoire de l’art dont l’artiste reformule les données essentielles en détournant les logiques induites par l’ordinateur telles que l’hybridation, la générativité et l’interactivité.
Le parcours croise ainsi des approches thématiques diversifiées : du jardin des délices et des vanités au jardin comme lieu de mémoire et de refuge, de l’équilibre écologique à l’expérimentation technique, Hortus 2.0 invite le visiteur à appréhender sa propre perception du jardin face à des différentes écritures artistiques et transformations technologiques du monde contemporain.
Site internet de l’exposition ici