Jusqu’au 4 novembre 2018, le Victoria and Albert Museum (V&A) de Londres explore la puissance du design pour façonner le monde de demain dans sa grande exposition de printemps « The Future Starts Here ». Des portraits de Chelsea Manning générés par son ADN, des objets imprimés par la première imprimante zéro gravité au monde, à la banque mondiale de conservation de semences visant à protéger la biodiversité en cas de crise, «The Future Starts Here» réunit des technologies innovantes en développement dans des studios et des laboratoires du monde entier.
S’inspirant de la recherche internationale et travaillant en étroite collaboration avec diverses entreprises, universités, praticiens et conseillers, le V&A cherche à représenter cette nouvelle image d’un avenir qui avance avec plus de 100 objets, dont beaucoup n’ont jamais été présentés publiquement. « The Future Starts Here » explore l’impact que ces objets peuvent avoir sur le corps, la maison, la politique, les villes et la planète. Les visiteurs seront guidés par une série de de questionnements éthiques et spéculatifs reliant l’objet aux choix individuels exercés dans le cadre de la vie quotidienne.
De nombreux designers développent des solutions et des interventions en réponse à la pression croissante sur les ressources de la terre. Des projets comme « Aerocene Explorer » de Tomás Saraceno, une sculpture solaire semblable à un ballon utilise des techniques open-source pour collecter des données atmosphérique et examine si les dommages causés à la planète peuvent être annihilés par le design. Parallèlement, le projet « Living Network » de Jalila Essaidi, imagine le futur d’Internet comme un réseau mondial d’arbres, permettant une communication à grandes distances.
Des appareils intelligents aux satellites, de l’intelligence artificielle à la culture Internet, l’exposition de «The Future Starts Here» n’est pas seulement une opportunité unique de découvrir des initiatives de grands groupes mais de les mettre en perspective face aux projets d’avenirs alternatifs portés par de plus petites institutions et designers indépendants.
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Couverture : Tomás Saraceno, Aerocene, launches at White Sands Natural Park, 2015. Courtesy of the artist; Pinksummer contemporary art, Genoa; Tanya Bonakdar, New York; Anderson’s Contemporary, Copenhagen, Esther Schipper, Berlin.
1/ Living Network, dummy antenna around fake tree, Jalila Essaidi (c) BioArt Laboratories
2/ Masdar City, the world’s first carbon-neutral, zero-waste city, Foster + Partners. Photography by Etienne Malapert, 2014 © Etienne Malapert, The city of Possibilities, Ecal