Tomek Jarolim est artiste plasticien et designer d’interaction. Ses installations interrogent tant le statut du regardeur que le regardable lui-même, à travers une recherche sur la lumière numérique et la couleur du pixel. Ses pièces prennent la forme d’images génératives diffusées sur une large palette de dispositifs : écrans, smartphones, vidéoprojections, éditions, performances scéniques, ou directement sur les paupières. En 2009, il expose Invisibles à la 14ème Biennale des Jeunes Créateurs à Skopje, qui lui permet d’aborder un travail plus sensoriel qu’il poursuit au sein du programme Diip d’EnsadLab, cycle de recherche de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Depuis 2010, il développe des recherches concernant les lumières interactives, notamment avec Fermer les yeux et Diffraction, présentés lors du Fabfest 2012 (Gaîté Lyrique) et l’installation Soleils en 2016 (Palais de Tokyo). Lauréat de la bourse French American Cultural Exchange, il part à la School of the Art Institute à Chicago, où il se concentre sur un travail sonore, Ut Queant Laxis, chorégraphié par Beth Jucovy pour le festival « Innovation in Dance » à New York. Tomek Jarolim continue ses explorations quant aux lumières, à travers diverses résidences : lumière des étoiles dans le cadre une résidence à l’Observatoire de Haute Provence/CNRS, et lumières numérique au Théâtre de l’Agora – Scène Nationale d’Évry et de l’Essonne et avec l’Institut Français de Chine depuis 2013 (« Display » et « En boucle » au K11 Art Village – Wuhan, Art Beijing 2014 et « Av@Ar » au CModa – Pékin, etc.). Parallèlement, il collabore à des projets tels que Fenêtre Augmentée de Thierry Fournier au Centre Pompidou ou Discontrol Party de Samuel Bianchini à la Gaîté Lyrique. En 2011, il signe la création numérique de Ring Saga, un opéra mis en scène par Antoine Gindt d’après L’anneau du Nibelung de Wagner, projet pour lequel il travaille également sur une « rêverie » intitulée Wanderer Post-scriptum.
Cet artiste a été sélectionné par le commissaire Klio Krajewska dans le cadre de sa collection pour ArtJaws «LES CLASSIQUES EN DEVENIR».