Jusqu’au 13 mai 2018, Transcultures présente « Transnumériques 2018 », la 6ème édition de sa Biennale des cultures et écritures numériques incluant un programme avec des artistes belges et internationaux qui explorent de manière singulière, politique et engagée, les mutations des arts, des technologies et de la société.
Cette manifestation culturelle, fédératrice et itinérante, est dédiée à la diversité des nouvelles écritures hybrides (au sens large et dans une vision résolument transversale) et des émergences créatives numériques. Tout en rappelant, le cas échéant, les ferments transdisciplinaires historiques des arts (post)numériques, il s’agit ici de privilégier des projets – aboutis ou en évolution – qui offrent, outre des stimulations perceptives, un regard poétique, décalé, critique… plutôt que des produits formatés pour les industries techno culturels ou de l’« hyperspectacle » du multi entertainment formaté, dont le numérique est trop souvent un instrument complaisant.
À la propagande globalisée de l’innovation, répondent les propositions/réappropriations artistico-subversives du collectif DISNOVATION.ORG. À la standardisation des œuvres numériques « papier peint », s’opposent celles qui composent un insolite Cabinet de curiosités numériques, l’autre volet de l’exposition « Écritures numériques » présenté au Musée L qui regroupe une vingtaine de pièces singulières d’artistes belges et internationaux. A cette exposition s’ajoutent des performances hybrides, un parcours géo-localisé dans la ville et des workshops.
Ces événements/rencontres sont autant de zones franches pour les « singularités plurielles » qu’incarnent ces artistes/concepteurs/chercheurs d’un futur immédiat qui a opté pour l’altérité plutôt que pour la conformité, ainsi que pour les fulgurances/convergences/divergences créatives/réflexives qui remettent en perspective les mutations/disruptions qui nous secouent.
Plus d’informations ici
1/ Alexis Choplain, « Unvinvisible », 2017
2/ Verena Friedrich, « The Long Now », 2015 © Victor S. Brigola
Couverture : Verena Friedrich, « The Long Now », 2015 © Victor S. Brigola